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"Séraphine Louis (1864 - 1942) : L’arbre du paradis"
Date de mise en vente : 28/02/2022
Format de vente : Timbre émis en mini-feuilles de 9 timbres
Faciale : 2,86 €
La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par l’œuvre "L’arbre du paradis" de Séraphine Louis disparue il y a 80 ans.
Fille d’un modeste journalier et bûcheron et d’une femme de ménage, Séraphine Louis (Arsy-sur-Oise, 1864 / Clermont de l’Oise, 1942) est placée dès l’âge de treize ans comme domestique. Bonne à tout faire au couvent de la Charité de la Providence, à Clermont de l’Oise, entre 1882 et 1902, elle sera toute sa vie animée par une piété exaltée.
Séraphine peint à partir de 1905 des fleurs étranges, des fruits, des arbres de vie. Mêlant ses couleurs à de la laque industrielle, l’autodidacte donne à ce jardin édénique un incomparable éclat. La peinture vibre de ses tourments, de ses désirs secrets.
En 1912, le hasard la mène chez Wilhelm Uhde, grand collectionneur et marchand d’art allemand établi en France. A la vue de ses tableaux Uhde il s’écrit "Cézanne eût été heureux de les voir".
Devenue Séraphine de Senlis, elle a définitivement troqué son plumeau contre des pinceaux. En 1929, il inclut ses œuvres à l’exposition "Les peintres du Cœur sacré", aux côtés du Douanier Rousseau et d’autres "primitifs modernes".
Internée à l’asile psychiatrique de Clermont en 1932, elle cesse de peindre.