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Le Timbre Classique


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 Lexique philatélique



Comme dans tout autre domaine de l'activité humaine (professionnel, artistique ou tout simplement hobby), les philatélistes utilisent un vocabulaire très précis, mais aussi parfois très imagé, pour définir les différents objets et concepts qu'ils sont appelés à manipuler dans la pratique quotidienne de leur passion.
Certains termes ont des significations particulières dans ce domaine et il est parfois utile de bien les comprendre sous peine de malentendus et de contresens. Il est aussi utile de bien les maîtriser pour comprendre ce qui différencie certaines émissions d'autres ou lorsqu'il est question de juger avec pertinence la valeur de certaines pièces.
Ce lexique est là pour vous aider dans vos recherches philatéliques.


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    Lexique P




Les définitions sont classées par ordre alphabétique.



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  PAIRE
Deux timbres joints l’un à l’autre, verticalement ou horizontalement, dentelés ou non.

  PAIRE EN GOUTTIÈRE
Paire de timbres placés chacun de part et d’autre de la marge centrale d’une feuille.
Autre nom : Paire avec interpanneau







  PAPIER
Matière sur laquelle les timbres et les enveloppes sont imprimés. Les timbres-poste sont généralement imprimés sur du papier qui est mis à la disposition de l’imprimeur uniquement sur demande du gouvernement auprès du fabricant de papier. Ce papier est dénommé papier de sécurité.

Certains timbres ont été imprimés sur plusieurs types de papier, ce qui constitue autant de variétés différentes.
  PAPIER D’AFFAIRE
Catégorie de courrier à usage commercial, pouvant être manuscrit et bénéficiant souvent, sous certaines conditions, d’un tarif postal réduit.

Parfois assimilé à des imprimés, parfois détaché de cette catégorie.

Source : Site MP
  PAPIER EN SOIE
  PAPIER ENDUIT
Désigne tout papier de sécurité traité avec un enduit spécial, comme, par exemple, les surfaces traitées à la craie ou au phosphore.
Le papier peut être enduit sur un côté ou sur les deux pour différentes raisons.

  PAPIER ENDUIT DE CRAIE
Papier enduit d’une substance crayeuse pour que l’encre d’oblitération adhère plus facilement au timbre-poste.

  PAPIER FIL DE SOIE
Papier dans lequel on a incorporé un fil de soie à des fins de sécurité.

  PAPIER FORT
Type de papier épais, d’environ 180 grammes/m2, largement utilisé dans la production des feuilles d’albums pour timbres-poste.

  PAPIER GC
Papier de "Grande Consommation".
Papier de qualité très médiocre utilisé de 1916 à 1920 pour l’impression des timbres d’usage courant.

Source : Yvert et Tellier









  PAPIER GRANITÉ
Papier qui associe des fibres colorées et des fibres décolorées.

  PAPIER KRAFT
Papier généralement de couleur marron clair et fabriqué à partir du chanvre de Manille. Utilisé à grande échelle pour l’emballage et les enveloppes de grande taille.

  PAPIER ONDULÉ
Papier qui ne comporte pas de motif directionnel. La majorité des papiers modernes sont de ce type.

  PAPIER PELURE
Papier fin, fragile et généralement transparent.

  PAPIER POREUX
Papier lisse et absorbant, sensible à l’humidité et qui, par conséquent, n’est pas adapté à l’impression de timbres-poste de bonne qualité.

  PAPIER QUADRILLÉ
Terme utilisé pour désigner la grille ou le rectangle de petits carrés imprimés sur les pages d’un album pour faciliter la disposition d’une collection. Peut aussi désigner un filigrane d’un modèle similaire.

  PAPILLON DE METZ
Procédé de transport aérien du courrier en-dehors de la ville de Metz employé lors du siège de la ville pendant la guerre de 1870.
Environ 25 ballons de taille modeste (un à deux mètres de diamètre) gonflés au gaz d’éclairage ou à l’hydrogène et portant des liasses de courrier, ont été lâchés de Metz assiégée en septembre et octobre 1870. Environ la moitié des lettres ainsi expédiées ont été récupérées et acheminées à bon port.

Source : Wikipedia





  PAQUEBOT
Oblitération de la poste apposée sur le courrier déposé "à la main" à bord d’un navire.









  PAQUET-POSTE
Envois postaux pesant (ne dépassant pas 3 à 5 kilos selon les époques) qui pouvaient être pris en charge par les services postaux et non par ceux des colis postaux (pour les paquets plus pondéreux ou volumineux).

  PAQUET-POSTE EXPRESS
Forme moderne d’entier postal en matière plastique dont les droits d’affranchissement sont inclus dans le prix d’achat, mais sur lequel ne figure généralement pas d’impression d’une figurine de timbre-poste.
Actuellement, ces produits sont de plus en plus utilisés comme emballages pour les colis d’un montant et d’un poids fixes.

  PAQUET-SOUVENIR
Produit philatélique qui comprend des timbres-poste et parfois des informations supplémentaires sur le timbre-poste ou sur l’événement commémoré, et qui est présenté dans un classeur spécial en papier ou en matière plastique.

  PAR AVION
Marque postale ou vignette apposée sur un courrier pour spécifier que ce dernier doit utiliser les moyens de la poste aérienne pour son acheminement.







  PARA-OBLITÉRATION
Oblitération apposée sur les feuilles de timbres destinées à être détruites. Cette oblitération se présente sous différentes formes destinées à littéralement maculer les timbres, comme par exemple des hexagones concentriques. Ces feuilles étaient destinées à la destruction pour cause d’invendus ou suite à des essais de fabrication.

Source : Site http://www.histoirepostale.com





  PARTIELLEMENT DENTELÉ
Enregistrement d’une seule partie de la dentelure sur le bord d’un timbre. Il s’agit d’un défaut de perforation provoqué par la machine ou par l’opérateur.

  PARTIELLEMENT EFFACÉ
Cas où le dessin du timbre a été accidentellement enlevé.

  PEIGNE
Equipement qui assure la perforation des timbres. Trois des quatre côtés des timbres sont perforés en même temps, puis un second passage du peigne permet de perforer la ligne de timbres suivante en terminant la perforation du quatrième côté de la première ligne.
Cette perforation entraine une perforation pouvant être incorrecte dans deux des quatre angles des timbres.

Source : Site http://www.histoirepostale.com
  PELURAGE
Synonyme d’amainci. Terme utilisé lorsque ce dernier est de faible surface et de faible profondeur.
Certains timbres, imprimés dans des conditions précaires sur des papiers de mauvaises qualités présentent généralement des pelurages.

Source : Yvert et Tellier
  PERCÉS EN LIGNE
Se dit de timbres dont les bords ont reçu les empreintes en ligne d’une lame coupante ayant pour but de faciliter leur séparation.

  PERÇÉS EN ZIG-ZAG
Se dit de timbres dont les bords ont reçu les empreintes d’une lame coupante ayant pour but de faciliter leur séparation. Dans ce cas les empreintes sont disposées en zig-zag de manière à donner l’impression d’une simili-dentelure.

  PÉRÉQUATION
Système de tarif postal unique pour tout un territoire national où les liaisons à faible coût compensent celles à coût élevé.

Notion imaginée vers 1832 par Alexandre Glais-Bizoin, député des Côtes du Nord et dont d’Emile Zola fut le secrétaire particulier. Alexandre Glais-Bizoin a aussi imaginé ce qu’aurait pu être le premier timbre-poste ; malheureusement ses collègues députés et son gouvernement ne le prirent jamais très au sérieux, et ce fut Rowland-Hill qui, dix ans plus tard, eut la paternité du premier timbre-poste, le fameux One Penny Black.
  PERFORATION
Moyen utilisé pour faciliter la séparation des timbres d’une feuille en incorporant des trous de séparation étroitement espacés dans le papier (communément appelée dentelure).

  PERFORATION AUTOMATIQUE
Perforation faite par une machine.

  PERFORATION IRRÉGULIÈRE
Perçage produisant des espaces variables entre les trous ou bien un mauvais alignement.

  PERFORATION MANQUÉE
Désigne des timbres perforés pour lesquels une ligne de perforations a été accidentellement omise entre des timbres-poste adjacents ou entre des rangées de timbres-poste, suite à un mauvais perçage par la machine ou par l’opérateur, et qui n’ont pas été décelés lors du contrôle final effectué par l’imprimeur.

  PERFORATION PRIVÉE
Perforation non officielle de timbres-poste produits officiellement.

  PERFORATION ROTATIVE
Perforation faite par le passage du papier entre deux roues rotatives, l’une pourvue d’aiguilles et l’autre de trous dans lesquels les aiguilles viennent s’ajuster.
  PERFORATIONS COMPOSÉES
Terme utilisé pour désigner un timbre qui a deux ou plusieurs perforations différentes sur ses côtés.

  PERFORATIONS MIXTES
Timbre qui comporte des perforations dont les écartements sont différents sur un ou plusieurs côtés.

  PERFORATIONS NETTES
Perforations qui ne sont ni déchiquetées ni déchirées, par opposition à celles qui sont irrégulières. Les perforations inégales sont souvent dues à un papier de mauvaise qualité du papier ou au fait qu’on a perforé trop de feuilles à la fois.

  PERFORATIONS PAR MACHINE À COUDRE
Perforations primitives réalisées sur une feuille de timbres-poste non perforée à l’aide d’une machine à coudre.

  PERFORÉ
Timbre-poste comportant des initiales perforées. Celles-ci sont ajoutées par les sociétés commerciales pour prévenir l’usage frauduleux des timbres-poste leur appartenant.

Il est intéressant de collectionner ces timbres sur des lettres avec l’en tête de la société afin de faciliter la correspondance entre la société et les perforations du timbre.
  PÉRIODIQUE
Publication paraissant à intervalles réguliers.
Ce genre d’imprimé bénéficie, sous certaines conditions, d’un tarif postal réduit.


Source : Site MP
  PETIT CHIFFRE
  PETITE POSTE
A l’origine la Poste aux Lettres ne s’occupait que de collecter et de distribuer du courrier d’une ville à l’autre. Les lettres qui, volontairement ou par mégarde, étaient mises dans la boite n’étaient pas portées à leurs adresses mais mises aux rebut.
C’est ainsi qu’a été créé la Petite Poste, organisation privée avec privilège du Roi, dont la fonction était la collecte, l’acheminement et la distribution des lettres dans une ville et dans sa proche banlieue.

La Petite Poste est créée à d’abord à Paris en 1653 par Renouard de Villayer, conseiller d’Etat, mais ce fut un échec. Elle renait en 1758 avant d’être "nationalisée" en 1780. Son succès intéresse les villes de province et c’est ainsi que d’autres concessions seront accordées à Bordeaux, Lyon, Nantes, Rouen, Nancy, Strasbourg, Marseille et Lille.

Source : Site http://marcophilie.org
  PHILAPOSTE - BOULAZAC
Nom actuel de l’institution française chargée, depuis 1880, de l’impression des timbres postaux et fiscaux à destination des administrations postales françaises (La Poste, mais aussi administrations postales autonomes outre-mer) et d’administrations postales étrangères.

Avant 1958, elle fabriquait également les timbres en usage dans les colonies françaises.

Depuis 1880, cet atelier a changé de noms à plusieurs reprises : initialement Atelier des timbres-poste, elle est devenue par la suite Imprimerie des timbres-poste et des valeurs fiduciaires (ITVF) jusqu’en mars 2006.

Depuis juin 1970, l’imprimerie des timbres-poste et des valeurs fiduciaires est située à Boulazac (dans une zone industrielle proche de Périgueux).

Source : Site http://phila-dico.soforums.com
  PHILATÉLIE
Etude et collection des timbres-poste, des timbres dans le sens le plus général et des documents postaux.
Terme issu de deux mots grecs : “phil“ (aimer) et “atelia“ (affranchissement).

  PHILATÉLIE CLASSIQUE
Domaine de la philatélie comprenant l’étude des premières émissions de timbres-poste.

La tendance actuelle est de considérer que la philatélie classique comprend l’étude des émissions de timbres-poste de l’ensemble du XIXème siècle.

  PHILATÉLIE FISCALE
Etude des timbres fiscaux et de leurs conditions d’utilisation.

Avec le temps les spécialistes de ce type d’étude se sont raprochés de la philatélie du fait de nombreux points communs.

Aujourd’hui, la philatélie fiscale est représentée sous la forme d’une classe de compétition particulière.


  PHILATÉLIE JEUNESSE
Classe de compétition philatélique s’adressant aux jeunes de 14 à 21 ans.

  PHILATÉLIE POLAIRE
Collection d’enveloppes, d’entiers postaux, de timbres-poste et de vignettes fait revivre l’épopée des explorateurs partis à la conquête des pôles. Elle traite des aspects historiques, géographiques, techniques, scientifiques de l’exploration et de la recherche se déroulant dans les régions polaires.

La philatélie polaire constitue aujourd’hui une classe de compétition philatélique à part entière.
  PHILATÉLIE THÉMATIQUE
La philatélie thématique (baptisée à l’origine philatélie constructive) est l’une des façons principales de collectionner des timbres-poste et autres documents philatéliques et postaux. Elle consiste à rassembler ces derniers s’ils ont un rapport avec un thème particulier, puis à les organiser pour une présentation publique ou une conservation dans un but encyclopédique.

Le collectionneur thématique choisit un sujet selon ses goûts, les disponibilités des timbres ou ses objectifs scientifiques. Parmi les thèmes récurrents : une partie de la faune ou de la flore, les avions, un sport, un type d’événement sportif (Jeux olympiques, coupe du monde de football), un personnage célèbre, un métier, etc. Il recueille alors les timbres et documents qui illustrent ce thème directement ou indirectement (un animal ou un objet à l’arrière-plan d’une scène). Il peut ou non leur ajouter d’autres documents philatéliques : oblitération, flamme postale, enveloppe, télégramme, carnet de timbres, connaissement ou entier postal illustrés, carte-maximum, etc. Les timbres recueillis par les thématistes sont généralement les figurines postales relatives à leur centre d’intérêt.


Source : Wikipedia
  PHILATÉLISTE
Personne qui étudie et connaît les timbres-poste.
Par extension, on appelle

philatélistes

les collectionneurs de timbres-poste et même tout collectionneur d’objets liés à la production des timbres-poste (épreuves, essais) ou d’objets ayant circulé par la poste (lettres comportant des marques postales, avec ou sans timbre-poste) ou de documents se rapportant à des services de la poste (opérations financières, télégraphe, colis postaux, contreseing, etc.).
Une extension complémentaire fait considérer comme philatélistes les collectionneurs de vignettes (erinnophilie) et documents fiscaux.

  PHOSPHORE
Substance phosphorescente appliquée au papier ou à l’encre d’impression et qui émet un rayonnement ultraviolet ou une autre radiation électromagnétique. Très important dans l’utilisation des machines électroniques modernes de reconnaissance et de tri des lettres pour localiser le timbre-poste et l’oblitérer. Peut être aussi appliqué en motif au timbre-poste (p. ex. barres en phosphore).

  PHOSPHORESCENCE
Substance appliquée sur un timbre et émettant un rayonnement ultraviolet permettant le tri automatique des lettres. La quasi-totalité des timbres aujourd’hui, en France possèdent des barres phosphorescentes.

Leur oubli constitue une variété pouvant induire une nette plus-value.

  PHOTOGRAVURE
Procédé utilisé pour l’impression des timbres-poste, dans lequel le négatif est réalisé par reproduction photographique du dessin à autant d’emplacements que la feuille comporte de timbres-poste. On utilise des plaques en cuivre sur lesquelles le dessin est gravé. Il faut une plaque différente pour chaque couleur du timbre-poste, ce qui en fait un procédé plus onéreux que la lithographie.

  PIGEONGRAMME
Message porté, en 1870, vers Paris par des pigeons envoyés de Tours puis de Bordeaux, où le gouvernement s’est successivement retiré, pendant l’encerclement de la capitale par les Prussiens en 1870-1871.

Plus de 300 pigeons avaient été embarqués par ballons-monté dans des paniers d’osier ; la plupart appartenaient à des particuliers parisiens qui, par patriotisme, les mirent au service des autorités. Arrivés à destination, ils ont été équipés de petits étuis contenant des "micro-films" de 3 à 4 cm sur collodion (support transparent fabriqué à base de nitrocellulose, d’éther et d’alcool). Les pigeons ont ensuite été relâchés au plus près de Paris car ils étaient censés retrouver leurs points de départ parisiens. Mais seule une cinquantaine de pigeons sont parvenus à destination.

Source : Site http://phila-dico.soforums.com
  PINCE À TIMBRE
Voir : Brucelle
  PIQUAGE
Les premiers timbres-poste étaient non dentelés et il fallait utiiser une paire de ciseaux pour les détacher de la feuille. Rapidement on essaya de trouver des moyens plus rapides et efficaces pour réaliser cette opération. La première idée fut de "piquer" la feuille de timbres, dans la marge entre les timbres, afin de faciliter leur détachement par simple traction (ex : piquage avec des machines à coudre).

Différents essais de piquage furent réalisés en France dans les années 1860 ( piquage "Susse", piquage "de Clamecy", etc.). Ces essais ne furent pas couronnés de succès et furent rapidement supplantés par les premiers timbres dentelés "officiels".

Les timbres issus de ces essais - très rares - sont à rechercher sur lettre. Il est en effet aisé de réaliser aujourd’hui des faux.
  PIQUAGE À CHEVAL
Dans certains cas de dérèglement de la machine devant perforer les feuilles de timbres, la dentelure se trouve plus ou moins décalée, soit verticalement soit horizontalement. Dans certains cas extrêmes la dentelure est réalisée sur la figurine du timbre, on parle alors de "piquage à cheval".





  PLANCHE
Ensemble de clichés, généralement de même type et de même valeur, à partir duquel on imprime les timbres par feuille entière.

  PLAQUE DE TRAVAIL
Terme technique qui désigne le cliché utilisé pour imprimer la valeur, ou bien le nom et la valeur, sur un timbre, imprimé en deux opérations.

  PLAQUE FÊLÉE
Fait référence aux lignes blanches ou incolores sur un timbre que provoque une plaque d’impression endommagée par usure ou manipulation inappropriée.

  PLAQUE NETTOYÉE
Lorsque l’encre vient encrasser une plaque de nettoyage après un usage ininterrompu, la qualité d’impression des timbres produits est mauvaise.
Les timbres-poste imprimés à partir de la même plaque après nettoyage auront un aspect propre et net, ce qui permettra de les identifier facilement comme ayant été imprimés à partir d’une "plaque nettoyée".

Ce phénomène affecte rarement les timbres-poste modernes produits sur des imprimantes dotées de dispositifs de sécurité, de sorte que sa présence sur des émissions modernes peut être un signe de contrefaçon.

  PLI
Feuille de papier repliée sur elle-même de manière à cacher la correspondance qui y est rédigée. Par extension, lettre ou message.

Jusqu’à la généralisation de l’enveloppe, dans la seconde partie du XIXème siècle, les lettres se présentaient le plus souvent sous la forme de pli.

Source : Yvert et Tellier




  PLI ACCORDÉON
Accident lors de l’impression de timbres : le papier se replie sur lui-même lors de l’impression, laissant une partie non imprimée lorsque le pli est ouvert.










  PLI D’ESCALE
Pli déposé dans la boite mobile placée à la coupée d’un paquebot lorsque celui-ci est à l’escale dans un port étranger.
Ces lettres sont affranchies avec les timbres-poste du pays dans lequel se trouve le navire mais sont oblitérées avec des cachets de la nationalité du paquebot.

A distinguer des lettres de pleine mer


Source : Site MP
  PNEUMATIQUE
Service d’envoi rapide , ouvert au public le 1er mai 1879, des correspondances destinées à circuler dans Paris et certaines villes de banlieue, par un réseau de tubes souterrains utilisant la propulsion par air comprimé.

Ce service est supprimé à Paris dans les années 1980.

Source : La Poste







  POCHETTE
Poche en plastique dans laquelle les timbres sont retenus dans une position donnée sur une page d’album. La pochette permet d’éviter les traces inhérentes à l’utilisation de charnière sur la surface gommée.

  POCHETTE ANNUELLE
Produit philatélique qui ressemble à un livre annuel, mais d’une réalisation moins élaborée, comprenant souvent la quasi-totalité des émissions annuelles de timbres-poste présentées dans des bandes en plastique transparent sur carton.

  POINÇON
Pièce de métal ou de bois portant la gravure du motif d’un timbre. Dans le cas d’un poinçon métallique, ce dernier, une fois gravé, est durci. Dans les premiers temps il était nitruré (procédé thermo-chimique) il a ensuite été trempé afin de le rendre plus résistant à la pression. A ce stade, le poinçon original est testé. Plusieurs épreuves d’état sont imprimées pour déceler les défauts éventuels de gravure.

Il faut ensuite transférer et multiplier la gravure du poinçon sur le support qui servira à réaliser l’impression proprement dite. Celui-ci, en acier, peut être une planche (pour une impression à plat) ou un cylindre appelé virole (pour une impression par rotative). Dans les deux cas il faut, dans un premier temps, transférer l’empreinte par pression progressive sur une pièce particulière cintrée, en acier doux, appelée molette. Cette molette est gravée "en négatif" du poinçon ( c’est à dire "à l’endroit" ).
Une fois ce transfert réalisé, cette pièce est elle aussi durcie.
A partir d’un seul poinçon on peut donc, en fonction des besoins, réaliser plusieurs molettes.
En dépit du soin apporté à l’opération il peut y avoir des différences (minimes) entre les différentes molettes ainsi réalisées.
Puis, toujours par pression, on reporte la gravure de cette molette autant de fois que nécessaire sur la pièce servant à l’impression (planche ou virole). Au cours de cette opération, la gravure redevient une gravure "en creux". A la fin de l’opération le support est durci.

  PONY EXPRESS
Service de courrier "rapide" à cheval mis en place en 1860/1861 pour transporter en une dizaine de jours du courrier entre Saint Joseph (Missouri) et Sacramento (Californie) à travers les Montagnes Rocheuses. Le courrier était transporté dans des petits sacs par des cavaliers individuels lancés au galop qui se relayaient. Ce service légendaire fut vite déficitaire du fait de l’installation du télégraphe.

Source : Wikipedia




  PORT DÛ
Avant la réforme postale du milieu du XIXème siècle, induite par l’apparition du timbre-poste, l’immense majorité du courrier était transporté en "port dû", c’est-à-dire que c’était le destinataire qui payait le coût du transport.
Les taxes de port indiquées sur le courrier étaient donc payables à l’arrivée.

Le timbre-poste n’est que la partie visible de cette réforme profonde qui fit passer la charge du paiement des taxes de transport du courrier à l’expéditeur ( "portpaye").

  PORT PAYÉ
La réforme postale du milieu du XIXème siècle, qui impliqua l’apparition du timbre-poste, a eu pour but de faire payer les taxes dues pour le transport du courrier à l’expéditeur alors que, auparavant, c’était le destinataire qui devait acquitter ces taxes ( "port dû" ).

Il fallu plusieurs décennies, et la mise en place de tarifs postaux réduits pour ceux qui expédiaient leur courrier en "port payé" pour que la réforme soit complète. Entre-temps il est resté possible d’expédier du courrier en "port dû" (sans utilisation d’un timbre-poste) ou en "port payé" (avec utilisation d’un timbre-poste).

  PORTE-TIMBRE
Cadre imprimé directement sur une carte ou une enveloppe - ou imprimé sur une vignette en papier gommé, ou frappée au moyen d’un tampon - et réservant en son centre un espace libre, de la taille d’un timbre-poste d’usage courant, afin d’y coller un timbre destiné à l’affranchissement du courrier support. Le pourtour du cadre comporte un slogan ou une réclame.

Les premiers portes-timbre apparurent aux Etats Unis dans les années 1860 et en Europe dès les années 1870. Ils furent surtout utilisés au début du XXème siècle.
En France l’administration postale tenta de les interdire à cause du rabais consenti sur la vente des timbres collés sur ces dispositifs mais ils continuèrent à être confectionnés et distribués gratuitement.

En dehors des portes-timbres à visée purement commerciale, les portes-timbres ont surtout été promus par des partisant d’une idée ou d’une cause (royalistes,indépendantistes bretons, etc.). Pendant la Guerre 14-18, il en existe de nombreux à connotation patriotique.

Source : Yvert et Tellier
  POSTE AÉRIENNE
Désigne le transport du courrier par avion, donc un délai de livraison plus rapide, pour lequel l’expéditeur peut être appelé à acquitter des droits d’affranchissement plus élevés (surtaxes aériennes).
Dans de nombreux pays des timbres-poste spéciaux ont été émis pour affranchir le courrier transporté par avion. Mais, dans les faits, rares sont ceux qui étaient exclusivement destinés à cet usage et, réciproquement, il a le plus souvent été possible d’affranchir un courrier transporté par avion avec des timbres "normaux".
  POSTE AUTOMOBILE RURALE
Abréviation : PAR.
Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, certaines lignes de chemins de fer secondaires sont déficitaires. Elles sont petit à petit supprimées. En 1926, l’administration postale remplace les services ferroviaires déficients par un service postal automobile réalisé à l’aide de véhicules ou d’autocars - appartenant à des sociétés privées choisies par adjudication ou, plus rarement, gérés en régie directe - aménagés pour la circonstance. Ce réseau (près de 400 circuits en 1940, 4500 communes desservies) fonctionnait en étroite collaboration avec les correspondants locaux installés dans les villes et villages qui se trouvaient sur le circuit. Ce sont ces correspondants qui recueillaient le courrier qu’ils transmettaient au chauffeur du bus - habilité à cette tâche par l’administration postale - et qui distribuaient le courrier qu’ils avaient reçu du chauffeur. Le chauffeur n’avait donc qu’un rôle de transporteur de sacs postaux, le rôle de guichetier étant tenu par le correspondant local.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale 55 circuits de PAR furent assurés par des cyclistes. Le service est supprimé en 1962.
  POSTE AUX ARMÉES
Les armées des différents pays disposaient de services postaux spécifiques destinés à assurer le transport du courrier du front vers l’arrière et réciproquement tout en tenant compte des contraintes de mobilité et de confidentialité inhérentes aux différentes unités en opération. Dans certains pays ce service fonctionnait, selon des modalités distinctes, en temps de paix pour l’acheminement du courrier de ou vers des unités encasernées.

En France, l’organisation de la Poste aux armées a subi de nombreuses transformations au cours des siècles (et au fil des conflits qui se sont succédés aux XIXème et XXème siècles) et les mulltiples marques postales spécifiques qui ont été utilisées constituent un sujet d’étude philatélique foisonnant.
  POSTE AUX LETTRES
Service postal mis en place en France au fil des siècles sous l’impulsion de divers rois.

Les premiers relais de poste sont créés à partir de 1477 par Louis XI. Les routes postales sont provisoires et aboutissent aux théâtres d’opérations militaires. Les chevaucheurs ne transportent que la seule correspondance du roi.
1576 : Création d’offices de messagers royaux. Spécialisés dans le transport des sacs de procès, ils sont autorisés à prendre les lettres des particuliers. Ils concurrencent rapidement les messagers de l’université qui dominaient le commerce épistolaire depuis le XIIIème siècle.
A la fin du XVIème Apparition des premiers bureaux de poste et sans doute des premiers distributeurs.
1627 : Premier tarif des lettres. Ce tarif dit d’Alméras, du nom du contrôleur général des postes, ne concerne que quatre destinations : Bordeaux, Lyon, Toulouse, Dijon.
1632 : Édition de la première carte des routes de poste. Il existe à cette époque 623 relais.
1672 : Création de la Ferme générale des postes. Les fermiers rachètent les messageries. Avec Louvois, surintendant général des postes, des traités internationaux avec les pays frontaliers sont négociés.

Jusqu’à la création des Petites Postes, dans les principales villes, à la fin du XVIIIème siècle, le service de la Poste aux Lettres n’acheminait du courrier que de ville à ville.

Source : La Poste
  POSTE FERROVIAIRE
Bureaux de poste installés dans des wagons spéciaux ou dans des compartiments voyageurs. Ils ne sont pas ouverts au public et ils ne disposent pas de recette : les employés qui y sont affectés n’y effectuent que des opérations de tri, dans le but de raccourcir les délais d’acheminement du courrier.

En fait il y a lieu de distinguer 4 types de bureaux "ferroviaires" :


Le courrier trié dans ces bureaux était oblitéré avec des cachets spéciaux très recherchés aujourd’hui.

  POSTE LOCALE
Service postal limité à une région voire à une ville. Ces postes peuvent être privées ou officielles (ex : Zemstvos dans la Russie impériale)

Dans de nombreux pays des postes locales privées ont été autorisées pour assurer le service postal dans des zones mal desservies par la poste d’état ou pour le transport de courrier dans le périmètre d’une ville.





  POSTE MARITIME
Au XVIIIème siècle, les navires constituaient le moyen le plus rapide et souvent le seul pour acheminer des marchandises entre les continents. Ainsi est née la poste maritime dont la fonction est le transport du courrier par voie de mer d’un point à un autre. A cet effet elle utilise comme moyen de transport des navires de commerce (la poste maritime n’a pas de lien avec la poste navale).

A l’époque, il était courant de trouver à bord des bateaux des agents postaux dont une des fonctions consistait à oblitérer le courrier qui leur était confié à bord ou aux escales. Les premières marques apparaissent à la fin du XVIIIème siècle sous forme linéaire. Les timbre à date, avec indication de la ligne maritime empruntée, à partir de 1830.
De 1857 et jusqu’en 1876 les timbres-poste sont annulés au moyen d’un losange de points au centre duquel est dessinée une ancre (oblitération ancre). A partir de 1876, le timbre-poste est directement oblitéré avec un timbre à date.

Source : Site http://marcophilie.org
  POSTE NAVALE
Organisation postale de la Marine Nationale (à distinguer de la poste maritime qui est civile).


Source : Site MP
  POSTE RESTANTE
Service postal offrant la faculté de domicilier à un bureau de poste le courrier adressé à des particuliers.

Selon les pays et les époques la surtaxe due (la poste se fait rémunérer en rendant le service de conserver le courrier pour autrui ) est matérialisée sur le courrier par des timbres-poste ou des timbres taxe.
Normalement c’est le destinataire qui, lorsqu’il vient au guichet retirer les plis qui lui sont adressés, doit payer la taxe liée à ce service.

En France, depuis 1920, les lettres, les journaux et les paquets adressés en "poste restante" sont passibles d’une taxe spéciale perçue en plus de l’affranchissement. Cette taxe peut être acquittée de deux façons : soit par l’expéditeur (elle est alors matérialisée par des timbres-poste ), soit par le destinataire (c’est le guichetier qui appose les timbres taxe).
  POUVOIR D’AFRANCHISSEMENT
Capacité d’affranchissement donnée par la valeur faciale d’un timbre-poste neuf.
Une fois annulé ou oblitéré un timbre-poste perd tout pouvoir d’affranchissement.
  PP / PF / PD (CACHETS)
A l’époque où l’essentiel du courrier était transporté en port dû, certaines correspondances l’étaient en port payé. Dans ce cas un cachet spécifique était apposé pour éviter que le destinataire ne paye une nouvelle fois le port.
Trois marques spéciales pouvaient donc être apposées. Elles sont le plus souvent encadrées et de couleur rouge :
  • La marque "PP" indiquait que le port était payé pour le trajet à l’intérieur du pays où résidait l’expéditeur.
  • La marque "PF" indiquait que le port était payé à jusqu’à la frontière.La marque "PD" indiquait que le port était payé jusqu’à destination, y compris sur la partie du tajet à l’étranger
.

Source : Site MP
  PREMIER CHOIX
Voir : Choix.

  PREMIER JOUR
Désigne une enveloppe ou une carte spéciale spécialement illustrée sur laquelle est apposé un timbre-poste nouvellement émis. On appose sur ce timbre un cachet commémoratif spécial - appelé cachet ou oblitération premier jour - lors d’un événement particulier qui a lieu, généralement, 48 heures avant la mise en vente générale.


  PRÉOBLITÉRÉ
Timbres-poste oblitérés à l’avance pour l’envoi de publipostages (publicité adressée), pour un minimum de 100 envois pour un même département.



  PRÉPHILATÉLIE
Branche de la philatélie dont l’objet est l’étude du courrier avant l’introduction du timbre-poste (entre 1840 et 1870 selon les pays).









  PRÊT POUR LA REPRODUCTION
Terme utilisé dans le secteur de l’imprimerie pour signifier qu’une maquette ou un texte est prêt pour l’impression.

  PRÊT-À-POSTER
Nom commercial donné par La Poste aux entiers postaux "new look" qu’elle vend aux entreprises ou aux particuliers. Il en existe divers types selon le service demandé.





  PRIX CATALOGUE
Prix indiqué comme étant le prix de vente au détail courant d’un timbre et utilisé comme référence pour la vente des timbres sur le marché secondaire.

  PROGRAMME D’ÉMISSIONS
Liste arrêtée par l’autorité de tutelle du service des timbres-poste et prévue pour l’année ou le semestre à venir. Cette liste est souvent complétée en cours d’année par des "hors programme" (commémoratifs oubliés, événements importants survenus, etc.).

  PUBLIBEL
Entiers postaux belges de type carte postale édités de 1933 à 1984, avec tirage variant de 500 à 2 000 000 d’exemplaires.

Le plus souvent ces cartes étaient éditées avec une publicité imprimée par l’Agence Belge de Publicité Postale, qui se chargeait d’imprimer le timbre et les autres mentions. L’annonceur décidait quant à lui de la zone de diffusion (soit à l’ensemble du pays, soit dans les bureaux de postes régionaux).
Les Publibels sont très appréciés des philatélistes thématiques par la richesse thématique des illustrations qui y ont été imprimées
  PURIFIÉ
Se dit d’un pli en provenance d’une région touchée par une épidémie (peste, choléra, etc.) et qui a subi un traitement spécifique de désinfection (fumigations, vinaigre, etc.) au moyen d’une pince à purifier qui trouait le pli de manière à ce que le produit désinfectant y pénêtre. Dans d’autres cas la lettre purifiée se reconnait par des entailles réalisées dans le pli pour faire pénêtrer le produit désinfectant.

Les lettres purifiées datent généralement des XVIIIème et XIXème siècles.

Source : Site http://phila-dico.soforums.com


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